Les Rothschild ont joué un rôle considérable dans l'exploitation des minerais de métaux non-ferreux en Belgique, Espagne, Nouvelle Calédonie, l'Afrique du Sud, ainsi que dans l'autres pays du monde. Certaines des sociétés actives en Angleterre, l'Afrique du Sud et l'Amérique latine se trouvent sous le contrôle commun des Rothschild de Londres et de Paris.
Ce qui a été dit ne relate pas parfaitement l'emprise du vaste et invisible réseau des Rothschild sur l'économie internationale. L'invisibilité de cette emprise est telle qu'une quantité considérable de documents serait nécessaire. Une des principales dimensions de leur domination réside dans le rôle des Rothschild sur l'industrie mondiale du pétrole.
Le nom des Rothschild, à l'instar de celui des Rockefeller des Etats-Unis, en tant que précurseurs de l'exploitation du pétrole au Moyen-Orient et en Russie est très connu. Depuis la signature du traité de D'Arcy ils ont convoité le pétrole iranien. Les Rothschild ont, pour la première fois, grâce à leurs capitaux, encouragé le Suédois Emmanuel Nobel ainsi que ses trois fils (Robert, Ludovic et Alfred) à exploiter le pétrole de Bakou et ont créé la plus grande compagnie pétrolière en Russie. Alfred Nobel, inventeur de la dynamite, est fondateur du prix Nobel. La relation entre le prix Nobel et l'empire des Rothschild est donc un sujet à examiner. Il est à noter que suite à l'extraction du pétrole de Bakou, l'Iran fut le premier marché pour son écoulement. En 1908, les frères Nobel louèrent un réservoir à Rasht avant d'en louer 2 à Anzali et à Rasht. Plus tard, grâce aux capitaux des Rothschild et l'entremise d'un juif britannique du nom de Marcus Samuel et d'un Hollandais, Sir Henry Deterding, ils fondèrent la Compagnie Royal Dutch Shell.
La Compagnie Royal Dutch Shell, connu également sous le nom du « pieuvre international » est le plus grand complexe européen qui, en terme de richesse, ne peut être comparée qu'avec les deux grandes compagnies américaines, Standard Oil (New Jersey) et Generel Motors. Selon les données dont nous disposons et qui ont déjà vieilli, en 1965, Royal Dutch Shell contrôlait 1/7e du pétrole mondial et 20 % de celui du Moyen-Orient. Elle disposait à travers le monde de 500 succursales, 74 raffineries et environ 200 mille salariés. Depuis le début du 20e siècle, le Moyen-Orient a été le théâtre des rivalités entre trois grandes compagnies pétrolières, Royal Dutch Shell, Standard Oil (appartenant aux Rockefeller) et la Société pétrolière anglo-iranienne. La Société pétrolière anglo-iranienne fut créée en 1909 et détruite en 1951 par Standard Oil et Royal Dutch Shell, donnant naissance à la société de pétrole de la Grande-Bretagne.
A la veille de la seconde guerre mondiale, à l'initiative de Winston Churchill, le gouvernement britannique qui avait en projet de transformer le carburant de ses navires du charbon en pétrole, acheta la majorité des parts de la société pétrolière anglo-iranienne. L'initiative de Churchill renforça la puissance de la marine britannique qui pouvait se déplaçait plus rapidement et augmenta les possibilités de manœuvre de ses bâtiments. Les autres actionnaires premiers de la société pétrolière anglo-iranienne étaient Lors Stratenka et la compagnie anglaise « pétrole de Birmanie ». Selon les statistiques officielles, le gouvernement britannique s'appropriait en guise d'intérêts de ses parts et d'impôt, 60 % des revenus de la société pétrolière anglo-iranienne. Le reste des bénéfices étaient partagé entre les autres actionnaires et le gouvernement iranien.
Les Rothschild ainsi que la famille américaine des Morgan étaient les plus grands actionnaires et les véritables dirigeants de la société Shell.
Après la seconde guerre mondiale, Royal Dutch Shell et les compagnies américaines tentèrent de briser le monopole de la société du pétrole britannique sur le pétrole iranien. Avec la nationalisation du pétrole iranienne (grâce à leur plan et avec la participation de Standard Oil américaine) ce monopole disparut et suite au coup d'État de 1953 un second pas fut franchi pour la domination des compagnies américaines et de Shell.
Dans l'accord du consortium, 5 grandes compagnies américaines (membres du cartel international du pétrole), détenaient chacune 7 % des actions pétrolières et 5 % furent distribuées entre 9 autres petites compagnies américaines (qui n'étaient pas membres du cartel). Ainsi, Royal Dutch Shell, en détenant 14 % des parts, après le British Petroleum (40 %) devint le plus grand pilleur du pétrole iranien dans les années suivant la nationalisation du pétrole et le coup d'État due 1953.
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