L’HYPERGESTICULATION DU PRESIDENT
Gesticulations, attitudes, postures instinctives, gestes conventionnels, qu'ils soient insignifiants ou non, les signaux corporels sont la manifestation de la recherche d'une harmonie entre le corps et l’esprit. Les gestes ont pour rôle primordial d'assurer l'évacuation immédiate des crispations articulaires ou musculaires générées par l’environnement. Le moindre stress provenant de l'environnement (thriller télévisuel, bruits nocturnes, cris des voisins, etc.) engendre une série de crispations qui ne sont que la réverbération des événements que nous subissons.
Ces stress innombrables sont donc dilués au quotidien, comme un goutte-à-goutte pernicieux dans toute la carapace musculaire de votre corps. S'ils n'existaient pas, nous n'aurions pas besoin de nous mouvoir sans objectif ou de gesticuler sans raison pour les évacuer.
Ces stress innombrables sont donc dilués au quotidien, comme un goutte-à-goutte pernicieux dans toute la carapace musculaire de votre corps. S'ils n'existaient pas, nous n'aurions pas besoin de nous mouvoir sans objectif ou de gesticuler sans raison pour les évacuer.
Les gesticulations permettent d’extérioriser le stress ou la colère inexprimable. Si les gestes n'étaient que de simples fantaisies acrobatiques produites par un corps stupide, comme le prétendent certains, ils n'auraient pas lieu d'être. La nature à laquelle nous appartenons, ne fait jamais rien pour rien. Comme le dirait Jacques Monod, les intentions de la nature sont téléonomiques, elles ont toujours une racine et un objectif. Elles ne sont jamais gratuites.
La personnalité hypergesticulatoire comme celle de notre cher Président trahit aussi un individu hypermimique au niveau des muscles du visage.
Tempérament à composante hystéroïde, l’hyper gesticulateur bouge énormément dès qu’il se met à parler. En revanche, quand il écoute, c’est son visage qui approuve, commente ou répond de manière mimique au discours de son interlocuteur. Ce type de personnalité est souvent contrefait par les comiques de scène. Qu’est ce que cela cache ? Un énorme malaise, sans aucun doute. Mais aussi un besoin massif de communiquer avec l’autre pour arriver à lui plaire. Ces personnes compensent une enfance souvent difficile sur le plan de la communication familiale, doublée d’une carence émotionnelle fondamentale. Leurs parents étaient souvent incapables d’exprimer leurs émotions ou refoulaient toute démonstration d’affection vis à vis de leur enfant. C’est ce passé qui a fait d’eux des sémaphores vivants.
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